Mon amour,
Il suffit de penser à toi et le cœur va crescendo ! Impossible de passer un seul jour sans songer à toi, ma chérie. Je ne vis que le jour où nous serrons ensemble. Comment tu me manques!
Je ne t’ai pas écrit ces derniers jours car j’étais malade. On a passé des jours de souffrance avec cette fièvre de cheval à cause d’une variante du virus grippal. Je rêvais de t’appeler tout simplement pour écouter ta voix, l’harmonie la plus douce. Mais ne t’inquiète surtout pas car je me remets du jour au jour.
Me voici, cloué au lit, un peu fragile de corps alors que mon colocataire m’escagasse avec son violon ! Heureusement pour mon baladeur et la télé, le temps passe tout en zappant langoureusement. Pour la plupart, je me laisse à la rêverie bien que l’esprit soit bien agité. C’est un vrai remue-méninges dans la tête. C’est comme si cette fièvre infernale était un cheval de Troie, un ennemi, qui avait pour but de détourner l’attention de toi, ma chérie. Mais cette galère passera et je m’en tirerai grâce à ton visage mobile qui se présente sans cesse dans mes rêveries. Et puis, dans deux mois je serai aux côtés de toi. Toi, ma belle, t’es mon mentor, mon guide, mon unique raison d’être. Je me sens perdu sans toi !
J’ai besoin de toi et je t’aime du fond de mon cœur.
